• Rémè ou celui qui s'était brûlé les ailes

    Il faut le dire, le rédacteur en chef de l'équipe 1 est assez occupé ces jours-ci, occupé à blablacarer, à compter les sous du clup (et il y en a, ou pas), à discuter avec Bérénice O., à faire de l'aqua-poney...

    Bref, il faut bien que quelqu'un fasse un résumé des épisodes précédents dans cette série "TTB1" qui compte nombre de followers. Eux qui attendent chaque semaine le moindre article sur ce blog, et ne se retrouvent qu'avec des résumés de matchs concernant les équipes 2 et 3 uniquement (bien écrits il faut le dire). Donc, c'est moi qui m'y colle.

    Journée 1 : victoire sans grand mérite sur Talence 11 à 3 (bon c'était Talence 5 aussi). Forcément, un joueur adverse nous énerve et il nous prend trois points. Quelle générosité ! Rémi est en pôle, il est le maillon fort, rien ne l'arrête. Je crois bien qu'il nous a pondu un résumé le soir même.

    Journée 2 : déplacement à Audenge dans un skate-park. Michel est sous le choc mais garde son sang-froid. Il picote, fait des filets à tout-va, dit "merci" suite à un service faux adverse, sourire en coin... Un Audengien (-geais ? -geois ? -giste ?) explose, et plutôt que d'affronter directement Michel en corps à corps, préfère mettre un coup de boule à la table. Pourquoi pas. Silence dans le stade, les rollers bloquent les roues, Michel esquisse un nouveau sourire. Du bruit pour rien. La miche s'impose et victoire 12-2 au final. Rémi, bien qu'ayant désormais une défaite au compteur daigne nous faire un petit résumé dont il a le secret. Il reste le maillon fort de l'équipe.

    Journée 3 : le niveau s'affaisse, sombre, on touche le fond. Et oui, le fond de la salle de Cestas dans de petites aires de jeu. Ca joue 12 au moins, ah ben non 12 au plus. En même temps, c'est Cestas 7. Record du match fini le plus tôt, Michel continue de laisser des miettes en route. On passe plus de temps à regarder la N1 et la N3 qu'à travailler les poussettes. Rémi se rend compte que sa victoire dans la douleur face au 11 ne lui suffit pas pour l'instant pour tutoyer le (super) Chinois de Cestas. Début de la grêve au niveau des résumès de la part de Rémè.

    Journée 4 : retour à la maison après ce road-trip girondin. Rémè fait la grêve du jeu. Il refuse de sortir de son lit à Toulouse. "La voie-ferrée est bloquée ! " , "J'ai un cours de botanique le samedi matin !" , "Blabla-car fonctionne mal. " , "Bérénice O. est injoignable. " , " Je me suis blessé en faisant de l'aqua-poney ! " ... Autant d'arguments fallacieux, vous l'aurez bien compris. Et Marc aussi. Le père dégaine la kangoo et se charge de remonter les bretelles à l'ex-fils prodigue. Un arrêt d'autoroute plus loin, Rémè se réveille complètement en avalant un velouté à la tomate express. C'est dommage que Mitch ne lui ai pas donné la carte fidélité. Arrivée à la salle de Biron surchauffée à 15h50. Il enfile le short beige qui lui va si bien et c'est parti pour vendre du rêve. Faux espoir. La soupe est mal passée, trop de croutons. Rémè s'enlise, s'accroche à la belle mais chute face au 13. Rebelote quelques heures plus tard face à Aurélien Hayet, vieille connaissance autrefois à Hasparren. C'en est trop, Rémè est désabusé, il ne reste que trop peu à l'apéro, refuse la proposition de repas et s'en va noyer son chagrin en lisant l'intégrale de "la psychologie inversée en entretien ou comment faire parler un patient rien qu'en oscillant du menton et en disant "mais encore..." ".

    Aujourd'hui, toujours pas de nouvelles de Rémè. La dernière fois qu'on l'aurait aperçu serait à Toulouse en train de faire de l'escalade tout en criant "Coupey !". Information à garder au conditionnel.


  • Commentaires

    1
    Dimanche 13 Novembre 2016 à 14:39

    Merci Pierre pour cette belle chronique 

    Nulle inquiétude à avoir, ce week end stage de remise à niveau physique avec FKiKi et mentale  avec J-M PDM.

    En passant sachez que Bérénice O a présenté ses excuses, avec beaucoup de courtoisie ... 

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    2
    Jeudi 17 Novembre 2016 à 16:24

    As tu remarqué Pierre ? Il n'y a pas de feedback sur cet article ! Te voilà à ton tour confronté à l'inexorable solitude du rédacteur dont la prose est injustement récompensée d'un silence mortifère ... Pas sûr que je refasse des articles si ça continue comme ça, trop c'est trop ! 

    3
    Jeudi 17 Novembre 2016 à 17:32

    je soutiens le rédacteur #JeSuisPierre 

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